March 3, 2020
NEW REPORT DETAILS SERIOUS DISCREPANCIES AND INDICATIONS OF
ILLICIT ACTIVITY IN INTERNATIONAL TRADE
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Global Financial Integrity finds gap of US$8.7 trillion in reported trade between developing and advanced economies over ten years; states trade misinvoicing is a significant obstacle to sustainable development.
En Français ci-dessous, En Español abajo
WASHINGTON, D.C. – Global Financial Integrity (GFI) has published its annual update, “Trade-Related Illicit Financial Flows in 135 Developing Countries: 2008-2017”, examining trade-related illicit financial flows across 135 developing countries and 36 advanced economies by trading partner, commodity, region, and percent of total trade, among other indicators.
By analyzing individual country government trade statistics supplied to the United Nations Comtrade database, GFI identifies “value gaps,” or mismatches, in the reported data.
GFI identified a total value gap of US$8.7 trillion in trade between the 135 developing and 36 advanced economies over the ten-year period. In 2017, the most recent year for which data are available, the total value gap in trade between advanced economies and developing countries was US$817.6 billion.
The act of trade misinvoicing is a major type of illicit financial flow and can be used to evade customs duties, VAT taxes, and currency controls among other illicit activities. It also deprives developing country governments of desperately needed tax revenues.
Tom Cardamone, President and CEO of GFI, issued the following statement:
“Developing countries are losing a significant percentage of the value of their trade transactions – Indeed, in 2017, the value gap associated with trade misinvoicing amounted to 18 percent of developing country trade. If the integrity of trade transactions cannot be assured, it is unlikely countries will be able to achieve the UN Sustainable Development Goals by the 2030 deadline.”
Cardamone also noted that poorer nations are often the hardest hit by misinvoicing: “Of the ten countries with the largest average value gap from 2008-2017, six are in Africa and are among the poorest countries in the world, including Sao Tome and Principe, The Gambia, and Burundi.”
Other notable findings (all figures in USD):
- The developing countries with the largest annual average value gaps in their bilateral trade with 36 advanced economies over the ten-year period 2008-2017 were China ($323.8 billion); Mexico ($62.9 billion); Russia ($56.8 billion); Poland ($40.9) billion; and Malaysia ($36.7 billion).
- Developing countries with the largest value gaps as a percent of their total bilateral trade with the 36 advanced economies over the ten-year period were The Gambia (37.3%); Togo (30.2%); The Maldives (27.4%); Malawi (26.8%); and the Bahamas (26.6%).
- Regionally, the largest value gaps in trade with the 36 advanced economies over 2008-2017 were: Developing Asia ($476.3 billion); Developing Europe ($167.9 billion); Western Hemisphere ($131.5 billion); Middle East/North Africa ($70.6 billion); and Sub-Saharan Africa ($27.2 billion).
- The largest value gap between developing country regions was $63 billion, in 2014 between Middle East/North Africa and Developing Asia.
- The average sizes of the value gaps as a percentage of total trade between Developing-Developing and Developing-Advanced trade partners were broadly similar – indicating trade misinvoicing is proportionately a similar problem in trade among developing economies as it is in trade between developing and advanced economies.
Cardamone notes, “Data asymmetry is a key problem in trade misinvoing. This report provides a host of global and national policy recommendations to reduce information asymmetry. Implementing these will help countries crack down on trade misinvoicng and start capturing more trade-related revenue.”
Please reach out with any questions or requests to speak with the GFI research team: Maureen Heydt; [email protected]
RAPPORT DETAILLE DES DIVERGENCES ET INDICATIONS GRAVES SUR LES ACTIVITES ILLICITES DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL
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Global Financial Integrity constate un écart de 8,7 trillions de dollars américains dans les échanges déclarés entre les économies en développement et les économies développées sur dix ans ; la mauvaise facturation commerciale des États est un obstacle important au développement durable.
Global Financial Integrity (GFI) a publié sa mise à jour annuelle, « Flux financiers illicites liés au commerce dans 135 pays en voie de développement : 2008-2017 » qui examine les flux financiers illicites liés au commerce dans 135 pays en voie de développement et 36 économies développées par partenaire commercial, produit, région et pourcentage du commerce total, entre autres indicateurs.
En analysant les statistiques commerciales fournies par chaque gouvernement sur la base de données Comtrade des Nations Unies, GFI identifie les « écarts de valeur » ou inadéquations dans les données déclarées.
GFI a identifié un écart de valeur totale de 8,7 trillions de dollars américains dans le commerce entre les 135 économies en voie de développement et 36 économies développées au cours de la période de dix ans. En 2017, l’année la plus récente pour laquelle des données sont disponibles, l’écart de valeur total dans le commerce entre les économies développées et les pays en voie de développement était de 817,6 milliards de dollars.
L’acte de fausse facturation commerciale est un type majeur de flux financiers illicites et peut être utilisé pour échapper aux droits de douane, la TVA et contrôle des devises, entre autres activités illicites. Elle prive également les gouvernements des pays en voie de développement des recettes fiscales dont ils ont désespérément besoin.
Tom Cardamone, Président et Directeur General de GFI, a fait la déclaration suivante :
« Les pays en voie de développement perdent un pourcentage important de la valeur de leurs transactions commerciales. En effet, en 2017, l’écart de valeur associé à la mauvaise facturation commerciale représentait 18% du commerce des pays en voie de développement. Si l’intégrité des transactions commerciales ne peut être assurée, il est peu probable que les pays soient en mesure d’atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies d’ici la date butoir de 2030. »
Cardamone a également noté que les pays pauvres sont souvent les plus durement touchés par la mauvaise facturation : « Sur les dix pays ayant les plus grandes moyennes d’écart de valeur entre 2008 et 2017, six se trouvent en Afrique et font partie des pays les plus pauvres du monde, dont Sao Tomé-et-Principe, la Gambie et le Burundi. »
Autres résultats notables (tous les chiffres sont en dollar américain) :
- Les pays en voie de développement avec les moyens d’écarts de valeur annuels les plus élevés dans leurs échanges bilatéraux avec 36 économies développées au cours de la période de dix ans 2008-2017 étaient la Chine (323,8 milliards de dollars) ; Mexique (62,9 milliards de dollars) ; Russie (56,8 milliards de dollars); Pologne (40,9 milliards de dollars); et la Malaisie (36,7 milliards de dollars).
- Les pays en voie de développement dont l’écart de valeur était le plus élevé en pourcentage de leur commerce bilatéral total avec les 36 économies développées au cours de la période de dix ans étaient la Gambie (37,3%) ; Togo (30,2%); Les Maldives (27,4%); Malawi (26,8%); et les Bahamas (26,6%).
- À l’échelle régionale, les écarts de valeur les plus importants dans les échanges avec les 36 économies avancées sur la période 2008-2017 étaient les suivants : Asie en développement (476,3 milliards de dollars) ; Europe en développement (167,9 milliards de dollars) ; Hémisphère occidental (131,5 milliards de dollars); Moyen-Orient / Afrique du Nord (70,6 milliards de dollars); et Afrique subsaharienne (27,2 milliards de dollars).
- L’écart de valeur le plus important entre les régions des pays en voie de développement était de 63 milliards de dollars, en 2014 entre le Moyen-Orient / Afrique du Nord et l’Asie en développement.
- Les tailles moyennes des écarts de valeur en pourcentage du commerce total entre les partenaires commerciaux en voie de développement et entre les partenaires en voie de développement et économies développées étaient globalement similaires. Indiquant le fait que la fausse facturation commerciale est un problème dans le commerce entre pays en voie de développement comme dans le commerce entre pays en voie de développement et pays avancés.
Cardamone note que : « L’asymétrie des données est un problème clé dans la mauvaise facturation commerciale. Ce rapport fournit une multitude de recommandations politiques mondiales et nationales pour réduire l’asymétrie d’information. Leur mise en œuvre aidera les pays à sévir contre les fausses factures commerciales et à commencer à collecter davantage de revenus liés au commerce. »
Veuillez nous contacter pour toute question ou demander à parler à l’équipe de recherche de GFI : Maureen Heydt, [email protected]
INFORME ENCUENTRA GRAVES DISCREPANCIAS E INDICACIONES DE ACTIVIDADES ILICITAS EN EL COMERCIO INTERNACIONAL
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Global Financial Integrity encuentra una brecha de US$8.7 billones en el comercio entre países en desarrollo y economías avanzadas durante un periodo de diez años; afirma que la facturación comercial fraudulenta es un obstáculo para el desarrollo sostenible.
Global Financial Integrity (GFI) ha publicado su informe anual, “Trade-Related Illicit Financial Flows in 135 Developing Countries: 2008-2017”, lo cual examina los flujos financieros ilícitos relacionados con el comercio internacional en 135 países en desarrollo y 36 economías avanzadas según características como el socio comercial, el producto, la región y el porcentaje del comercio total, entre otros.
A través de un análisis de los datos Comtrade de las Naciones Unidas, GFI idenfica “brechas de valor,” que son diferencias entre los datos oficiales reportados por un país y aquellos reportados por sus socios comerciales.
GFI encontró una brecha de valor total de US$8.7 billones en el comercio de 135 países en desarrollo con 36 economías avanzadas durante un periodo de diez años. En 2017, el año más reciente según los datos disponibles, la brecha de valor entre los países en desarrollo y las economías avanzadas fue US$817.6 mil millones.
La facturación comercial fraudulenta es un método principal para los flujos financieros ilícitos. Se utiliza para evadir aranceles de aduana, impuestos como la IVA, y controles de divisas, entre otras cosas. Como resultado de la facturación comercial fraudulenta, los países en desarrollo pierden ingresos tributarios que realmente necesitan.
Tom Cardamone, Presidente y Director Ejecutivo de GFI, comentó que:
“Los países en desarrollo pierden un porcentaje significativo del valor de sus transacciones comerciales. En 2017, la brecha de valor asociada con la facturación comercial fraudulenta representó el 18 por ciento del comercio total de los países en desarrollo. Si no se puede asegurar la integridad de las transacciones del comercio internacional, dificilmente los paises van a poder alcanzar los Objetivos de Desarrollo Sostenible para el año 2030.”
Cardamone también subrayó que los países más pobres son los más afectados por el problema: “Durante el periodo de 2008-2017, de los 10 países con brechas de valor más grandes, seis están en África y se encuentran entre los países más pobres del mundo, incluyendo Santo Tomé y Príncipe, Gambia y Burundi.”
Otros resultados clave (todas cifras en dólares estadounidenses):
- Durante un periodo de diez años entre 2008-2017, los países en desarrollo con la brecha de valor promedio más grande en términos de su comercio con 36 economías avanzadas son China ($323.8 mil millones); México ($62.9 mil millones); Rusia ($56.8 mil millones); Polonia ($40.9 mil millones) y Malasia ($36.7 mil millones).
- Como porcentaje de su comercio bilateral con las 36 economías avanzadas, los países en desarrollo con la mayor brecha de valor durante 2008-2017 son Gambia (37.3%); Togo (30.2%); Las Maldivas (27.4%); Malawi (26.8%) y las Bahamas (26.6%).
- A nivel regional, las brechas de valor más grandes en términos del comercio con 36 economías avanzadas son: Asia en Desarrollo ($476.3 mil millones); Europa en Desarrollo ($167.9 mil millones); el Hemisferio Occidental ($131.5 mil millones); Medio Oriente / África del Norte ($70.6 mil millones); y África Sub-sahariana ($27.2 mil millones).
- A nivel de las regiones en desarrollo, la brecha de valor más grande que se identificó fue $63 mil millones en 2014 entre Medio Oriente / África del Norte y Asia en Desarrollo.
- Al comparar las brechas en el comercio entre los países en desarrollo con otros países en desarrollo y aquellas entre los países en desarrollo con las economías avanzadas, se encontraron resultados similares. Esto sugiere que el problema de facturación comercial fraudulenta es un problema de las mismas proprociones en el comercio entre los mismos países en desarrollo como en el comercio entre los paises en desarrollo con las economías avanzadas.
Según Cardamone, “La asimetría de información es un problema clave en el comercio internacional. Este informe ofrece recomendaciones de politicas publicas – tanto a nivel nacional como a nivel internacional – para reducir asimetrías de información. La implementación de estas recomendaciones ayudará a los países a combatir la facturacion fraudulenta y a capturar los ingresos tributarios del comercio.”
Para más información o para hablar con el equipo de investigación, por favor contactar a: Maureen Heydt; [email protected]
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