May 18, 2015
Clark Gascoigne, +1 202 293 0740 ext. 222
Les flux financiers illicites « aggravent considérablement la pauvreté et l’oppression dans de nombreux pays en voie de développement.»
GFI estime que les sorties illicites de capitaux représentent 5.5% du PIB annuel en Afrique sub-saharienne.
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JOHANNESBURG, Afrique du Sud – Des spécialistes internationaux et africains des droits de l’homme et des flux financiers illicites se réunissent cette semaine à Johannesburg, en Afrique du Sud, pour une conférence de plusieurs jours sur les liens entre la transparence financière et les droits de l’homme en Afrique.
Organisée par Global Financial Integrity (GFI) – en collaboration avec la fondation Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) et l’institut des droits de l’homme de l’Association internationale du barreau (IBAHRI) – cet évènement s’appuie sur la Déclaration de New Haven sur les droits de l’homme et l’intégrité financière (Déclaration de New Haven), qui a reconnu que « les droits de l’homme et l’intégrité financière internationale sont intimement liés. »
« Les flux financiers illicites représentent le plus gros problème économique des pays en voie de développement, » a déclaré le Président de GFI, Raymond Baker, spécialiste de longue date du crime financier. « Les recherches de GFI estiment que les fuites de capitaux représentent l’équivalent saisissant de 5.5 pourcent du PIB en Afrique sub-saharienne – plus que dans n’importe quelle autre région du monde. En plus de priver l’Afrique d’énormes capitaux, ces sorties illicites minent la responsabilité et la stabilité du gouvernement, étouffent la mobilisation des ressources intérieures, et entretiennent les inégalités économiques. Elles représentent un défi majeur pour le respect des droits économiques et des droits de l’homme. »
En décembre 2009, GFI, en collaboration avec le Professeur Thomas Pogge, a organisé une conférence à l’Université de Yale qui a réuni pour la première fois les décideurs de la communauté de défense des droits de l’homme et des membres clés de la communauté pour la transparence financière. L’évènement de Yale a débouché sur la Déclaration de New Haven – signée par de nombreuses organisations œuvrant pour les droits de l’homme, la transparence financière, et le développement mondial – qui stipule que :
“Les droits de l’homme et l’intégrité financière internationale sont intimement liés. Lorsque la pauvreté est omniprésente, la jouissance des droits civils, politiques et économiques est souvent compromise. Aujourd’hui, un exode massif d’argent illicite -beaucoup plus conséquent que l’ensemble de l’aide publique au développement – aggrave considérablement la pauvreté et l’oppression dans de nombreux pays en voie de développement. »
Débutant lundi à l’Université de Johannesburg, cette conférence intitulée « Transparence financière et droits de l’homme en Afrique : Favoriser de meilleures possibilités économiques nationales et régionales en Afrique à travers les droits de l’homme et la transparence financière, » réunira des décideurs, des institutions multilatérales ainsi que la société civile pour discuter des voies juridiques, théoriques et de soutien pour tirer parti de ces liens dans le but d’engendrer un changement à la fois en Afrique et dans le monde entier.
Certains des intervenants et des panélistes de la conférence incluent (par ordre alphabétique) :
- Raymond Baker, Président, Global Financial Integrity ;
- Mojanku Gumbi, Directeur non-exécutif indépendant, African Bank Investments Ltd. ;
- Claude Kabemba, Directeur exécutif, Southern Africa Resource Watch ;
- Shauna Leven, Directeur de campagne, anticorruption, Global Witness ;
- Siphosami Malunga, Directeur exécutif, Open Society Initiative Southern Africa (OSISA) ;
- Amol Mehra, Directeur, International Corporate Accountability Roundtable;
- Tendai Murisa, Directeur exécutif, Trust Africa ;
- Savoir Mwambwa, responsable politiques et plaidoyer, Tax Justice Network-Africa ;
- Cecilia Njenga, Coordinateur régional des programmes, Afrique australe, Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) ;
- Adriano Nuvunga, Directeur exécutif, Centre for Public Integrity (Mozambique) ;
- Thomas Pogge, Professeur de philosophie et d’affaires internationales du programme Leitner, Université de Yale ;
- Hubert René Schillinger, Directeur du bureau de Genève, Friedrich-Ebert-Stiftung ;
- Khadija Sharife, Chercheur financière, African Network of Centers for Investigative Reporting (ANCIR) ; Investigative Dashboard (Africa) ; et
- Ed Stoddard, Correspondant supérieur, commodities, l’Afrique australe, Reuters.
Pour de plus amples renseignements sur la conférence, y compris la liste complète des intervenants, consultez la page consacrée à l’évènement sur le site Web de GFI.
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Notes à l’attention des rédacteurs :
- Cliquez ici pour de plus amples renseignements sur la conférence, y compris le programme, les informations sur les intervenants et la logistique.
- Cliquez ici pour télécharger le programme de la conférence.
- La conférence est ouverte aux médias. Les journalistes souhaitant participer à la conférence peuvent contacter Clark Gascoigne à l’e-mail suivant cgascoigne@gfintegrity.org ou par téléphone au +1 202 815 4029.
- Cliquez ici pour télécharger la Déclaration de New Haven sur les droits de l’homme et l’intégrité financière, publiée en janvier 2010.
- Cliquez ici pour lire une page en regard de l’éditorial rédigée en janvier 2010 par le Président de GFI, Raymond Baker, le professeur de Yale Thomas Pogge et Arvind Ganesan de Human Rights Watch sur les liens entre les droits de l’homme et l’intégrité financière.
- Cliquez ici pour en savoir plus sur le travail du Groupe de travail de l’IBAHRI sur les flux financiers illicites, la pauvreté et les droits de l’homme, et sur son rapport 2013 intitulé « Tax Abuses, Poverty and Human Rights. »(Abus fiscaux, pauvreté et droits de l’homme)
- Global Financial Integrity (GFI) est une organisation de recherche et de conseil basée à Washington qui œuvre à la promotion de la transparence dans le système financier international comme moyen de favoriser le développement mondial.
Contact presse :
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